Marsannay-la-Côte : ouverture des premiers bâtiments logements à énergie positive en Bourgogne.

 

imprimer

  • François-Xavier DUGOURD, Président d'Orvitis conduit la visite des premiers bâtiments logement à énergie positive
  • Philippe VIONNET, architecte, et Florent DURUPT, ingénieur technique - C3B pour la présentation du concept architectural et technique
  • Explications sur le fonctionnement des pompes à chaleur eau/eau
  • Christophe BERION, Directeur Général d'Orvitis, présente le programme de 70 logements

A quelques jours de la fin de chantier, Orvitis a ouvert à la visite du public le programme flambant neuf de 70 logements à Marsannay-la-Côte, les premiers bâtiments à énergie positive en Bourgogne.
Après les explications théoriques, la visite commentée des bâtiments et des équipements, la projection d’une vidéo sur l’opération et les questions/réponses, les 120 visiteurs présents savent presque tout sur le fonctionnement de ces immeubles, génération RT 2020.

Certains diront qu’ils connaissaient déjà des immeubles de bureaux construits selon ce concept. Mais ils n'avaient pas eu l'occasion de visiter. Orvitis l'a fait. Il a ouvert les portes de l'ensemble résidentiel de trois immeubles pour soixante-dix appartements, qui a accueilli ses premiers résidants en août 2015.

Un BEPOS, c’est quoi ? Production - consommation = 0
Un bâtiment à Energie Positive produit plus d’énergie (électricité) qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. Dans les grands principes, il s’agit d’un bâtiment très basses consommations (40 kwh/m²/an pour tous les usages réglementaires), équipé en moyens de production d’énergie renouvelable à hauteur de ses besoins.Pour réussir ce pari, il faut tout d’abord réduire les besoins en énergie. En premier lieu, utiliser au maximum les apports solaires. Ainsi l’orientation principale des pièces de vie est au sud. Les immeubles sont compacts et l’isolation épaisse (20 cm) par l’extérieur des façades limite les pertes de chaleur et les ponts thermiques. Mesures et tests ont été menés pour s’assurer de la bonne étanchéité à l’air. Le chauffage et l’eau chaude sont assurés par deux pompes à chaleur eau/eau et en complément une chaudière gaz à condensation. L’éclairage a aussi fait l’objet d’une attention particulière : ampoules LED, détecteurs de présence. A noter que pour limiter la surchauffe en été, les balcons ombrageant les étages inférieurs et des brise-soleil animent la façade. Pour compenser cette consommation, 577 m² de panneaux photovoltaïques sont installés sur les toitures terrasses pour la production d’électricité.

Une visite guidée et commentée
Au 120 visiteurs présents tout au long de la journée, la présentation était bien rythmée. Tout d'abord, Christophe BERION, Directeur Général d’Orvitis rappelait les grandes étapes de cette réalisation : de l’acquisition du terrain en 2008, à l'arrivée de tus les locataires (en novembre pour les derniers), en passant par le choix de s’engager, dès 2012, dans la construction d’un bâtiment au concept innovant et selon la procédure conception-réalisation-maintenance. Une nouvelle fois, Orvitis se positionnait en précurseur. La décision de construire un BEPOS a été prise avec 8 ans d’avance sur la réglementation thermique 2020, qui s’imposera à toutes constructions neuves.

Côté conception réalisation, l’architecte Philippe VIONNET, Cabinet A2A de Dijon, et l’ingénieur technique, Florent DURUPT, entreprise C3B,  alternaient les explications. La théorie précédait les explications lors de la visite guidée des bâtiments et des équipements.

François-Xavier DUGOURD, Président d’Orvitis concluait la visite du matin. « Si nombreux parlent de développement durable, Orvitis agit. Avec ces bâtiments, l'Office concrétise ce qu’il y a derrière ces mots. Une innovation, réalisée grâce à l’équipe d’architecte et des entreprises qui a su relever le défi. Innovation architecturale, technologique, au bénéfice des locataires, pour une diminution des consommations d’énergie, une diminution des charges (et donc du pouvoir d’achat en plus). Un ensemble performant, fruit d’un travail de qualité, avec le soutien des partenaires financiers (1). Des bâtiments dont la performance sera suivie pendant 5 ans, qui ne pourra tenir ses promesses qu’avec le concours nécessaire des résidants. Et c’est en ce sens qu’ils ont été accompagnés à leur entrée dans les lieux et qu’ils le seront pendant tout leur séjour. »

(1) L'opération s'élève à près de 8,80 millions d’euros, financée en majeure partie par Orvitis. Des subventions ont été accordées par l’Etat (149 800€), le Grand Dijon (987 000 €) ainsi que par Logéhab (225 000 €).